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Rencontre avec Intégr@terre – Octobre 2020

Leur slogan est  « CULTIVONS LA VILLE », le nôtre est « CULTIVONS L’AVENIR », c’est dire si nous pouvons avoir de nombreuses affinités !

L’association ELLSA, basée sur la plaine d’Achères, porte le projet Intégr@terre qui est un projet d’économie circulaire autour de l’alimentation au service des citoyens. En 2018 la commune a mis à sa disposition un terrain de 7 ha pour y déployer le projet.

Le 21 octobre 2020 nous (Catherine Petit, Anaïs et Catherine Laurent) avons reçu deux membres de l’association : Cécile et Aline qui est responsable «Aménagement et Agriculture».

Intéressées par le sujet des ollas, nous les avons tout d’abord accueillies dans l’atelier de poterie de Catherine, qui a l’habitude, depuis plusieurs hivers, de proposer des stages de fabrication de ollas. Nous sommes ensuite parties pour la tournée de nos quatre jardins. Ce fut l’occasion de nombreux échanges, clos par une invitation à venir découvrir leur site la semaine suivante.

Cachée au milieu d’immeubles, l’entrée n’est pas si facile à trouver. Nous sommes tout d’abord impressionnées par le diamètre du mandala qui se profile (notre grand projet de la Châtaigneraie en devient riquiqui !) et par l’étendue du terrain. Celui-ci est divisé en zones dont l’entrée est signalée par un joli panneau en bois, à la fois signalétique, didactique et ludique (un défi pour les enfants).

 

Nous commençons notre promenade par la FORÊT. Il y pousse des acacias, des saules. Un nichoir à hulotte y a été installé en espérant attirer cet oiseau qui est un prédateur des lapins, trop nombreux sur le terrain.

Nous passons non loin du forage qui va chercher l’eau à dix mètres de profondeur et l’envoie dans un réseau hydraulique qui permettra d’irriguer les cultures.

La problématique du terrain est qu’il a servi de zone d’épandage des eaux usées de la ville de Paris pendant une centaine d’années, puis s’est transformé en carrière de sable. A la fermeture de celle-ci, le sud du terrain a été recouvert par la terre initiale alors que le nord a été recouvert par de la terre de remblai. Il en résulte que le sud est pollué aux métaux lourds et que le nord est sain mais avec une terre très pauvre. Seul le nord est donc cultivé et des analyses sont régulièrement faites sur les légumes.

 

 

Nous poursuivons vers la VEGETERIE.

Un vaste enclos permet de recueillir les déchets végétaux de la commune, de professionnels et de six composteurs collectifs. 

 

De plus un vélo-cargo va directement les chercher chez les commerçants (cinéma, entreprise, crèche, épicerie solidaire) et en récolte une centaine de kilos par semaine. Ce service est payant pour sensibiliser au fait qu’en 2022 pour les entreprises et en 2024 pour les particuliers, il sera obligatoire de traiter ses déchets biodégradables et donc prévoir le budget afférent.

 

Nous remontons ensuite vers le nord, zone de cultures. Il est prévu d’installer une grande serre de 250 m2 pour le maraîchage. En attendant, une structure légère permet de garder les semis au chaud.

Nous arrivons devant la TISANERIE, une jolie structure en bois en forme de trou de serrure, dans laquelle poussent toutes sortes d’herbes aromatiques.

     

 

Un premier VERGER (n°1) a été planté en 2018, mais beaucoup d’arbres sont morts, grignotés par les lapins. Des filets de protection ont été installés.

 

 

 

 

 

 

Un second VERGER (n°2) a été planté plus récemment et comprend une trentaine de fruitiers. Ceux-ci sont disposés par groupes de cinq en arcs de cercle afin de couper le vent.

Certains arbres sont parrainés par des particuliers.

 

 

Afin de gérer les différentes zones du terrain et les différents projets, les bénévoles sont divisés par thème en douze groupes de travail et se réunissent une fois par semaine. Ils sont aidés par des stagiaires et des volontaires en service civique.

Nous voilà devant le RUCHER.

 

 

 

 

Ce rucher est géré par deux personnes expérimentées qui aident les apiculteurs novices.

L’espace des ruches est entièrement clos afin d’écarter tout danger car le terrain est en libre accès, le but étant que les habitants des environs s’approprient le lieu.

 

 

Nous continuons la visite par la spirale d’aromates (grillagée pour éviter l’intrusion des lapins), la cabane « boutique » (qui ouvre une fois par semaine pour vendre aux adhérents la production de légumes) et l’ingénieux range-vélos en palettes.

 

 

 

 

 

Nous terminons, sous la pluie, par le magnifique MANDALA

    

 

 

 

 

 

Sur la photo de gauche, une butte avec des ollas et sur celle de droite, un chou-fleur.

Les cultures se font selon les principes de la permaculture, sur des buttes hautes, en lasagnes, formées à partir des biodéchets de la végéterie. La boucle est bouclée !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous étions venues avec quelques pieds de framboisiers provenant de la Châtaigneraie et nous sommes reparties avec un cageot entier de plants de fraisiers. Le confinement étant annoncé, nous nous sommes précipitées dès le lendemain pour les mettre en terre.

 

 

Nous remercions sincèrement Cécile et Aline qui ont pris le temps de nous guider lors de cette intéressante visite. Nos projets vont dans le même sens et nous serons certainement amenées à nous revoir.

Pour plus de détails sur les activités, n’hésitez pas à consulter le site Intégr@terre