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Rencontres au Jardin de Jean – Eté 2020

Nous avons profité de l’été pour faire le tour du Jardin de Jean, afin de rencontrer les nouveaux arrivants et de vous faire découvrir toutes les activités qui s’y déroulent.

 

La maisonnette

A l’entrée du jardin, une maisonnette qui sert maintenant de remise, vous accueille. Elle fût le lieu de vie d’un jardinier prénommé Jean.

Un peu de temps libre dû au confinement, des restes de peinture blanche et de la bonne volonté, lui ont permis de se refaire une beauté intérieure tout en abandonnant le bleu pittoresque de ses volets.

 

Alain, le référent

Après quelques pas, vous ne manquerez pas de croiser Alain, référent du lieu et toujours affairé. Ses activités sont multiples : tantôt le jardinage, tantôt le bricolage (toujours astucieux pour réparer, récupérer, fabriquer, à l’exemple de ce tunnel de protection pour les jeunes plants de salade fait à partir d’un sommier et d’un filet), tantôt l’élevage des poules qu’il nourrit grâce aux dons en salade et en pain faits par un supermarché local, tantôt l’apiculture avec les ruches qui se trouvent au fond du jardin, tantôt la logistique pour organiser la fête annuelle de la Saint Jean ou la journée « portes ouvertes », et pour finir, s’il n’a pas un coup de main à donner à droite à gauche, le repos bien mérité à l’ombre des fruitiers pour apprécier le travail accompli et échanger avec les autres occupants du lieu.

 

 

 

 

Car il n’est pas seul, Alain, à profiter de ce lieu enchanteur. Sa parcelle est entourée de cinq autres parcelles attribuées à Marie-Chantal, Patrice, Alex, Camille et Emilie, ces dernières représentant deux familles nouvellement arrivées dans l’association. De plus, nos trois apiculteurs Alain, Eric  D et Eric V prennent soin de quatre ruches.

 

Les jardiniers

Camille et Amélie, qui ont chacune pris une parcelle au début de la saison, nous racontent leurs motivations, leurs bilans et leurs projets de cultures.

Qu’est-ce qui vous a amenées au Jardin de Jean ?

  • Amélie : On est arrivé l’année dernière de l’étranger. On a eu connaissance de l’association en septembre 2019 lors du forum des associations de Mareil, puis on a assisté à une journée « Portes ouvertes » au jardin.
  • Camille : C’est Amélie qui m’en a parlé. Nous étions voisines.Nous rentrions d’Abu Dhabi et nous avions besoin de verdure.

Avez-vous déjà jardiné ?

  • Non, mais dans nos familles, nos parents jardinaient. Ce qui est bien au jardin de Jean, c’est que nous bénéficions des conseils des jardiniers plus expérimentés comme Alain, Alexandre et Patrice. Ils nous ont pas mal aidées sur des choses que nous ne faisions pas bien.

Venez-vous souvent au Jardin ?

  • Camille : J’essaie de venir régulièrement mais avec les quatre enfants, c’est plus difficile de trouver du temps par rapport à ce que je pensais au début. En moyenne, je viens deux fois par semaine.
  • Amélie : Nous sommes venus pendant le confinement et nous essayons aussi de venir le plus souvent possible, car il est nécessaire d’arroser.
  • Les enfants ne sont pas enthousiasmés par le jardin. Peut-être faudrait-il leur proposer un petit carré potager rien qu’à eux, pour qu’ils expérimentent sans craindre de piétiner là où il ne faut pas !

 

 

 

 

Comment sont organisées les tâches communes au Jardin ?

  • Nous avons proposé notre aide à Alain mais il ne nous a pas encore sollicitées. Eric a créé un groupe WhatsApp afin de faciliter la communication entre les jardiniers. L’idée que vous évoquez, d’écrire sur un tableau à craie la liste des tâches à effectuer pourrait être une bonne solution pour savoir ce qui est à faire. 

Connaissez-vous le coin des aromates qui est un coin partagé où chacun peut planter, entretenir et se servir ? 

  • Camille : Non, mais c’est une très bonne idée. Nous avons coupé avec Alain la sauge qui s’étalait.

Quels sont vos projets pour l’année prochaine ?

  • Camille : Pour la première année nous sommes assez contents des résultats. Nos rendements ne sont pas énormes mais nous avons déjà récolté des fraises que les enfants aiment beaucoup cueillir, des pommes de terre et des courgettes. Pour l’année prochaine, nous allons sélectionner les légumes les plus faciles à produire. Nous aimerions aussi enrichir la terre avec des méthodes naturelles car le sol est un peu trop compact. Nous avons un problème car la proximité de notre parcelle avec un noyer rend la culture difficile sur une partie du terrain et nos tomates n’ont pas poussé.

 

 

 

 

  • Amélie : C’est sympa d’avoir l’expérience des autres. Cette année, nous avons diversifié les plantations pour savoir ce qui poussait le mieux. L’année prochaine, nous remettrons des courgettes qui se développent bien ainsi que des haricots verts. Nous avons le même problème que Camille avec le noyer et les petits pois que nous avions semés à proximité n’ont pas poussé.

 

 

 

 

 

Les parties communes

Outre la culture de sa propre parcelle, chaque jardinier est tenu d’aider à l’entretien des parties communes. Et dans un jardin, il y a toujours à faire ! Il faut régulièrement tondre les allées avant qu’elles ne disparaissent sous les hautes herbes, tailler la haie le long de la clôture avec les voisins, et lorsque la clôture sur la rue s’abîme, il faut la refaire, lorsque le tas de bois s’écroule, il faut le remonter.

Pour effectuer tous ces travaux, les outils nécessaires, qui ont été récupérés ou qui appartiennent à Alain, sont stockés dans la maisonnette et sont à la disposition de tous. La devise : Un bon outil est un outil nettoyé et rangé à sa place !

Chaque jardinier peut aussi profiter d’un carré commun, spécialement dédié aux aromates, pour semer, planter, cueillir et partager. Il est actuellement un peu clairsemé, mais comporte de la sauge, de l’oseille et un peu de menthe, de persil et de ciboulette. Il ne demande qu’à être enrichi.

Le fond du terrain est parsemé d’arbres fruitiers qui avaient été donnés par le lycée agricole, il y a quelques années, sous prétexte qu’ils n’étaient pas assez « beaux » pour être vendus. Ces arbres tordus produisent maintenant de beaux fruits et permettent à chacun de goûter des pommes, des cerises, des prunes et des quetsches.

Et n’oublions pas les espaces de détente ! Plusieurs « coins salon » sont à disposition, à l’ombre des arbres, pour se relaxer ou pique-niquer après le travail de la terre.

 

 

 

 

 

Le poulailler

 

En mai 2019, de nouveaux pensionnaires sont arrivés au jardin : six poules rousses et un coq. Un grand poulailler grillagé a été construit pour les accueillir. Un an plus tard, le coq est mort, mais trois nouvelles poules ont rejoint la famille. Tous les matins, elles sont nourries essentiellement de salades et de pains par Alain, Patrice ou Alex qui se relaient et qui sont récompensés par de bons œufs frais. Les poules aiment gratter le sol à la recherche de petits insectes (mouches, moustiques, tiques, vers) et sont friandes d’escargots et de limaces, protégeant ainsi le potager des petits ravageurs.

 

Les ruches

Les ruches sont au nombre de quatre, cachées tout au fond du jardin car il n’est pas conseillé de s’en approcher de trop près, à moins d’être soigneusement équipé, afin d’éviter tout risque de piqûre.

Chaque apiculteur est propriétaire de son matériel, à savoir la ruche avec tous les accessoires nécessaires à son entretien et l’essaim. Nos trois apiculteurs possèdent chacun une ruche et la quatrième est gérée conjointement par Alain et Eric D. L’hiver dernier, une vingtaine de petits pots de miel ont été donnés à l’association qui les a vendus en un temps record lors de la fête du village de Mareil.

Mais la vie des abeilles n’est pas un long fleuve tranquille …  les frelons asiatiques sont passés par là et les essaims n’ont pas survécu. De nouveaux essaims ont été achetés pour les remplacer, ainsi que des filtres de protection pour l’entrée des ruches.

L’intérêt de mettre des ruches dans un jardin n’est plus à démontrer. Outre le miel produit, les abeilles assurent la pollinisation des fruits et des légumes à fleurs.

Rencontre avec Eric V, nouvellement arrivé : « Il y a un an et demi, j’ai suivi une formation avec un ami apiculteur qui possède sept ruches à St Germain. A la suite de cela, j’ai installé ma propre ruche sur le toit de mon garage. Ma première récolte de miel s’est élevée à 16 kg. Ce printemps, j’ai déjà recueilli 30 kg et espère faire encore une récolte en juillet. J’ai pour projet de mettre en place une ruche écologique horizontale, dans laquelle les abeilles construisent elles-mêmes leurs rayons »

 

Vidéos :

 

Le plan du jardin

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En espérant que ce tour d’horizon vous a permis de mieux connaître les nombreuses activités qui se déroulent au jardin et qui contribuent à le faire vivre.